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Un point sur l’industrie pharmaceutique et l’enjeu de la re-localisation

Publié par Monika Bourderioux à 28 février 2021
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La pandémie actuelle a fait apparaitre de nombreux manquements ou dysfonctionnements en particulier dans la chaine de production pharmaceutique. Le gouvernement a ainsi annoncé dans le cadre du plan de relance, une enveloppe budgétaire pour relancer ce secteur en France et re-localiser une partie de la production.

Une tendance à la baisse de la production ces dernières années


On pourrait probablement citer de nombreux secteurs de l’activité de production française ayant ralenti depuis quelques décennies et l’industrie pharmaceutique n’a pas échappé à ces tendances.

Un chiffre évocateur est qu’en une dizaine d’année l’industrie pharmaceutique française est passée de la première place à la quatrième en valeur de production. Et toutes les phases de la constitution d’un médicaments sont touchées.

Les principales phases de constitution d’un médicament se décomposent en une phase amont et une phase de production.
La Phase Amont regroupe principalement la production du principe actif appelé API (Active Pharmaceutical Ingredient) qui inclut le précurseur, la matière première et le principe actif.

La phase de production regroupe :
  • Le mélange
  • La formulation
  • Le conditionnement
  • Le stockage et le transport


  • La Phase Amont est une activité à faible valeur ajoutée et elle a déjà été massivement délocalisée en Asie et surtout en Chine. En 30 ans la production de ces principes actifs est passée de 80% en Europe à 80% hors d’Europe. En effet la faible valeur ajoutée induit une complexité limitée dans le process de fabrication et devient alors facilement transférable pour les raisons suivantes :
    • Des gains salariaux dans des pays bas coûts
    • La fin des brevets et l’arrivée des génériques a poussé les industriels à chercher des coûts de production plus bas
    • Une politique sociale qui tire les prix vers le bas (dé-remboursement de certains médicaments par ex.)
    • Les règles environnementales moins strictes dans les pays émergents
    • Une stratégie de développement dans ces pays avec des marchés gigantesques


    • Tous ces facteurs sont toujours d’actualité aujourd’hui donc qu’est-ce qui pourrait nous pousser à re-localiser la production en France ou en Europe ?

      La pandémie a démontré que nous étions loin d’une indépendance ou de la souveraineté dans le domaine et nous avions de grosses difficultés à nous approvisionner pour des médicaments de réanimation à base de curares (pour relâcher les muscles avant intubation), le propofol (anesthésique), ou le midizolam (hypnotique). En 2019, nous avons connu en France des difficultés d’approvisionnement sur 1 200 références de médicaments alors que nous en avions connu moins de 50 en 2008.

      Nous sommes donc soumis à une vraie tension et à des risques de rupture si les principaux producteurs connaissent de nouvelles phases épidémiques mais plus largement on peut imaginer des risques géopolitiques avec des pays comme la Chine ou même des crises intérieures au pays qui bloqueraient la production pendant plusieurs semaines ou mois.

      La re-localisation apparait donc comme une stratégie intéressante.

      Une re-localisation en vue en France


      La stratégie du gouvernement mais qui est également une tendance en Europe est de re-localiser une partie de la production sur son territoire.
      Mais il faut noter que nous sommes en sur-capacité sur certains types de médicaments malheureusement plutôt vieillissants avec des molécules de plus de vingt ans et dont les prix de ventes sont très bas. On peut citer des anti-hypertenseurs, antidépresseurs… Par contre nous sommes en retrait sur les maladies auto-immunes et dégénératives ou les anticorps monoclonaux. Notre retard se fait aussi sentir dans le domaine de la biotechnologie et de la bio production et nous ne possédons que 32 sites de production.

      Une stratégie à définir :


      On comprend ainsi que nous avons 2 problèmes avec une production sur des produits obsolètes ou vieillissants et un retard important sur les nouvelles technologies (Bio-tech). Il va falloir avant toute chose définir une stratégie claire car nous ne pourrons pas produire demain tous les médicaments dont nous avons besoin. Cela n’aurait d’ailleurs pas de sens pour des produits à faible marché en France.

      La tendance actuelle est de définir les principes actifs prioritaires au niveau européen pour multiplier les références re-localisables en repensant un modèle industrielle européen. Philippe Luscan, vice-président exécutif de Sanofi déclare d’ailleurs qu’« il faut relocaliser de manière sélective ce qui est clé pour la santé et les données sanitaires de l’Europe. »

      Les critères de choix peuvent être les suivants :
      • Le niveau d’intérêt thérapeutique
      • L’existence de pénurie
      • L’absence de production en Europe
      • La possibilité de développer une production avec nos propres technologies


      • Les spécialistes du secteur estiment qu’il faudra travailler sur l’attractivité du pays pour de nouveaux investisseurs que ce soit sur l’aspect réglementaire (recrutement de patient, process d’autorisation de mise sur le marché…) comme sur l’aspect fiscal. Un site Bio-tech moderne coûterait de l’ordre de 1 à 2 Milliards d’euros et peu d’acteurs industriels seraient en mesure d’investir sur le territoire français pour de tels montants.

        Les moyens mis en oeuvre :


        Sur le plan fiscal, la France a mis en oeuvre une réduction à partir de janvier 2021 des impôts de production (taxe foncière, CVAE, CET). Ce mécanisme a vocation a redonné de la compétitivité à l’ensemble du tissu industriel français et bien sûr également à l’industrie pharmaceutique.

        Sur le plan de l’investissement, qui est le deuxième pilier de ce projet, la France a lancé un programme d’investissement d’avenir doté de 11 Milliards qui devraient en bonne partie bénéficier aux entreprises du secteur.
        Dans le nouvel appel à projet de 300 millions d’euros, les projets pharmaceutiques et les projets biotech ont la part belle. Sur la dernière enveloppe de 134 millions d’euros débloquées début 2021, les projets d’acteurs majeurs dans la sous-traitance pharmaceutique ont tiré leur épingle du jeu. On peut ainsi citer Delpharm avec la création de capacité de production pour le vaccin BioNtech, Récipharm avec le financement de 2 nouvelles lignes de production stériles (seringues et flacons) ou encore Fareva avec une nouvelle ligne de production de médicaments injectables sur son site de Val de Reuil et sur son site de La Vallée pour la production de principes actifs utilisés dans le traitement des cancers.

        En parallèle des initiatives se multiplient pour accélérer ce mécanisme. Le groupe Fareva très implanté en France a par exemple annoncé suite au rachat d’un site Merck à Rioms un large plan d'investissement de plus de 50 millions d’euros dans le domaine du stérile ou la France doit par ailleurs largement se renforcer.

        L’industrie pharmaceutique lance donc un grand plan de rénovation qui nous l’avons bien compris passera par une baisse des coûts de production mais aussi des investissements ciblés dans des secteurs innovants dans les métiers du stérile et des anticorps monoclonaux par exemple et dans les biotechnologies. Cette mutation s’accompagnera d’un besoin de ressources diplômées et en particulier de pharmaciens pour accompagner ce développement. Des solutions existent en France comme à l’étranger pour accéder à ces métiers plus que jamais d’avenir. Nous pouvons citer des universités reconnues à Bratislava ou Masaryk Brno permettant de suivre des cursus 100% en anglais qui favorisera à coup sûr l’intégration des jeunes diplômés dans des groupes pharmaceutiques devenus des géants européens ou mondiaux.

 
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