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Le parcours médecin après la réforme du numerus clausus et de la PACES

Publié par Monika Bourderioux à 11 juin 2019
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Nouvel dose de réforme
 

Des nouvelles de la réforme du numerus clausus et de la PACES


Le projet de loi « Ma santé 2022 » est en cours d’examen à l’Assemblée Nationale depuis la mi-mars. Ce projet de réforme de la loi intègre une révision très attendue du fameux numerus clausus et de la sélection aux études de médecine bien connue sous le nom de PACES. Nous vous avions déjà informés des premières tendances de cette réforme mais ou en est-on aujourd’hui après les premières discussions.

Les objectifs attendus:

Tout d’abord la réforme doit répondre à deux problématiques :
  • augmenter le nombre d’étudiants de médecine, pharmacie et maïeutique
  • changer le mode de sélection anciennement PACES jugé inefficace, injuste et périmé par le président Emmanuel Macron.

  • Par ailleurs l’objectif annoncé par le gouvernement en ce début d’année 2019 est de pouvoir accroitre de 20% le nombre d’étudiants qui est aujourd’hui de plus de 8 000.

    Enfin la mise en place des 2 filières :
    • portail santé
    • licences avec mineure santé
    • doit également permettre de diversifier les profils.

      La date effective de mise en application de la réforme est prévue pour la rentrée 2020 ce qui ne laisse que peu de temps et de nombreuses questions restent en suspens que nous allons tenter de vous exploser.

      Former plus de médecins :

      La fin du numerus clausus doit permettre une augmentation du nombre d’étudiants en université de médecine mais comment atteindre ce seuil de 20% supplémentaire avancé actuellement.

      Les universités seront maintenant autonomes pour définir le nombre de places disponibles en fonction de leurs capacités d’accueil. Ceci devrait supporter la volonté d’accroissement du nombre d’étudiants. Toutefois les capacités ne sont pas extensibles et il n’est pas acquis que cela permette d’atteindre la barre des 20%. De plus, il est déjà difficile de trouver des stages et des internats pour l’ensemble des étudiants. L’intersyndical national des internes s’inquiètent déjà de la dégradation de la formation dans les années à venir.

      Toute augmentation du nombre d’étudiants devra passer par une augmentation des moyens alloués aux hôpitaux pour accueillir les étudiants dans de bonnes conditions.


      Le mode de sélection encore flou :

      Même si la PACES disparaitra à la rentrée 2020, de nombreuses questions restent encore posées sur cette année de portail santé et en particulier sur le mode de sélection.


      Ce que l’on sait :
      • Le contenu de la première année sera assez proche de la PACES mais plus diversifié
      • Le succès aux examens permet l’obtention de 60 crédits (comme une année de licence classique)
      • Le redoublement sera interdit
      • Une étape supplémentaire décidera de l’admission en MMOP (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie)
      • Les critères de sélections seront à priori définis par les universités mais certainement avec un cadre national. La volonté est de limiter les QCM pour laisser plus de place à des épreuves orales pour juger de la réflexion éthique des candidats
      • L’admission pourra se faire via des licences qui porteraient une mineure santé avec des conditions de sélection qui se veulent identiques à portail santé
      • Les étudiants recalés en portail santé pourront continuer en 2ème année de licence santé ou dans une licence de leur choix


      • Ce que l’on ne sait pas :
        • Les critères d’accès à la L1 « portail santé »
        • Préciser les modes de sélection en fin de première année
        • Quel contenu et quels débouchés pour la licence santé


        • Même si la réforme met fin à un concours, le mode de sélection par examen restera sélectif.


          La crainte d’un système finalement proche de l’existant :

          La réforme laisse apparaitre des avancées certaines par rapport au modèle existant mais certains professionnels craignent que la situation ne change pas fondamentalement.
          En effet, la volonté initiale est de mixer les profils via des admissions sur portail santé et sur licence avec mineure santé. Néanmoins certains craignent déjà que les candidats en filière licence plus mineure santé soient trop peu nombreux. Le seuil de 60% des étudiants en MMOP venant de portail santé et 40% de licence semble être une bonne solution mais n’est pas encore acquis dans la loi. De plus, les doyens de faculté militent de leur côté pour le portail santé en priorité car il a l’avantage d’une année d’étudie unique ce qui limite le coût. Comme la PACES en son temps…


          Concernant la sélection Jean Sibilia, président de la conférence des doyens des facultés de médecine, reconnaît que la différence entre les examens sélectifs et le concours sera faible. Il n’y a pour lui pas de compétences sans connaissance.


          Pour conclure, l’avenir reste encore incertain pour les futurs étudiants en formations médicales. D’ailleurs les formations de kinésithérapie ne sont à ce jour pas intégrées à cette réforme. Elles devraient faire l’objet d’une réflexion séparée. L’enjeu d’assurer son parcours médecin est bien présent. Finalement les formations médicales à l’étranger restent ainsi une alternative intéressante pour poursuivre son rêve.

 
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