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Comment financer ses études en France ou à l’étranger ?
Ne reculez plus devant les coûts de formation !
Même si de nombreuses formations en France restent relativement peu chères le coût global des études est important voir impossible à assumer pour les parents. Il faut donc trouver les meilleures solutions de financement pour pouvoir réaliser ses rêves. Il existe plusieurs options dont les plus efficaces sont les suivantes :
Trouver un petit boulot : cette solution permet d’avoir un complément de revenus pour financer ses études. On trouvera souvent des jobs de garde d’enfants, de cours du soir, de serveur dans les fast-food, des stages en hôpitaux pour les formations médicales… Il s’agit de quelques heures par semaines mais cela demande une organisation et une gestion de son emploi du temps rigoureuse pour éviter de se noyer entre cours, révisions et travail.
Bon à savoir : il existe un statut d’étudiant-salarié à partir de 125 heures de travail par trimestre reconnu par les établissements scolaires qui permet d’obtenir des aménagements d’emploi du temps.
L’alternance : elle présente l’avantage de limiter les frais de scolarité (souvent payés par les entreprises), de rentrer dans le monde du travail en se faisant une solide expérience mais en gardant le statut d’étudiant. Les programmes d’alternance varient en fonction des établissements mais l’étudiant alternera les périodes en entreprise et à l’école.
Le service civique : si vous avez entre 16 et 25 ans vous pouvez postuler au service civique et gagner un peu moins de 600 euros par mois. Il s’agit de contrats de 6 à 12 mois et il faut réaliser 24 heures de missions qui vont de l’éducation à l’écologie en passant par la santé…
Les bourses : elles peuvent être de plusieurs types mais sont versées sous condition de ressources c’est à dire en fonction des revenus de la famille (des parents en un mot). Elles concernent les étudiants de moins de 28 ans et peuvent être soit des dispenses de frais d’inscription universitaires ou des rentes mensuelles. Elles sont versées sur 10 mois et doivent être redemandées l’année suivante.
Le crowdfunding : le financement participatif est de plus en plus utilisé pour lancer des projets créatifs ou innovants. On connait tous l’exemple d’artistes (comme Grégoire) qui ont bénéficié de ces modes de levée de fonds. Mais aujourd’hui il est possible de faire financer ses études par des « believers ». Le concept du crowdfunding reposant sur du gagnant-gagnant, les étudiants s’engagent à faire bénéficier leurs donateurs de leurs compétences. Mais il faut rester prudent car ces financements semblent possibles pour des projets de recherche ou scientifiques mais plus difficiles sur des études littéraires par exemple.
Par contre il existe des sites de prêts entre particulier sans intérêt (hellomerci par exemple) qui s’adapterait mieux aux besoins de financement des étudiants.
Le prêt étudiant : dans le cas d’études dont le coût reste élevé (écoles de commerce, sciences politiques, études de médecine à l’étranger), le prêt étudiant reste incontournable pour boucler le budget. Aujourd’hui les taux restent relativement bas aux alentours de 1%. Les établissements bancaires ont d’ailleurs créé des produits flexibles s’adaptant à vos projets.
Mais comment choisir ?
- Aller voir plusieurs banques : n’hésitez pas à faire jouer la concurrence et demander des offres de prêts à 2 voir 3 banques pour comparer les taux mais aussi les autres clauses (remboursement anticipé, période de différé…)
- Définir précisément le montant : en effet il faudra bien rembourser les sommes empruntées à l’issue des études et moins le montant est élevé et plus rapide sera le remboursement.
- Flexibilité du prêt : privilégier les offres vous permettant de prolonger le différé, cela peut s’avérer utile si vous décidez de prolonger ou de faire une spécialisation.
- Assurance de prêt : les propositions faites par les banques en même temps que le prêt principal ne sont pas toujours compétitives. N’hésitez pas à consulter d’autres organismes pour obtenir le meilleur taux.
- Courtiers indépendants : pour mettre toutes les chances de votre côté et trouver la meilleure proposition, vous pouvez contacter des courtiers indépendants qui feront appel à différents organismes de prêts reconnus pour vous faire une offre compétitive.
- Frais de dossiers : ils peuvent être importants mais la négociation est de mise…
Bon à savoir : le remboursement anticipé d’une partie du prêt se fait sans pénalités (loi Scrivener du 10 janvier 1978) mais certaines banques vous demanderont un préavis d’un mois.
A titre d’exemple, un prêt de 50 000 euros contracté en ce moment à un taux de 1% sur 120 mois avec 60 mois de différé amènera à un remboursement d’environ 900 € par mois. Sur les 60 mois de remboursement effectifs le coût du crédit s’élèverait à moins de 4 000 euros hors assurances.
Que votre projet concerne des études en France ou à l’étranger, des solutions existent pour les financer mais l’une des clés réside dans une gestion étroite de ses finances et éviter les dépenses inutiles. Pour les étudiants optant pour le prêt étudiant, économisez au plus vite pour éviter les soucis à la fin des études, cherchez à rembourser au plus vite et anticipez le différé si possible, ou augmentez les remboursements mensuels. En effet plus tôt vous remboursez, moins le coût du crédit sera important et plus vite vous pourrez bénéficier de votre salaire à 100% pour d’autres projets de vie. Maintenant à vos calculettes et ne reculez plus devant les coûts de formation !